
Justice : Patrick Civava, enseignant de droit constitutionnel à l’UCCM recadre le prof Mbata
11 avril 2020C’est par médias et interposés que les deux enseignants du droit constitutionnel réagissent à tour de rôle sur des sujets rentrant dans leur domaine d’expertise. Le dernier en date c’est celui autour de l’inculpation du directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi. Si cet enseignant pense que les faits reprochés à Vital Kamerhe devraient également être imputés à son chef qui se trouve être le chef de l’État. Le professeur Mbata lui ne partage pas son avis, ce professeur d’université.
Pour en finir, Patrick Civava sollicite un débat sous l’égide d’un jury composé d’autres constitutionaliste pour en découdre avec son co-debateur dans un cadre scientifique et direct.
Lire ici sa réaction en intégralité :
C’est avec beaucoup de regrets que j’ai lu dans les réseaux sociaux, le professeur mbata, que je respecte beaucoup parceque me précédant à l’université de Kinshasa et à l’université de Pretoria comme étudiant, s’exhiber encore une fois dans la médiocrité au lieu de faire l’apologie de la grandeur qui doit le caractérisé parceque professeur veut dire présomption de la grandeur.
En effet, dans ses messages il pose beaucoup de questions sur ma personne avec dénigrement alors qu’il est censé avoir la réponse.
De ce fait, je lui dirait que Patrick CIVAVA est enseignant de droit constitutionnel à l’université chrétienne cardinal malula depuis six ans maintenant, c’est le plus important.
Concernant les publications, je suis étonné de le lire poser cette question alors qu’il a toujours évité toute confrontation scientifique lorsqu’il s’agit de donner le sens du droit constitutionnel face à une situation réelle du pays.
Je me rappelle encore de lui, préférant la polémique au lieu de la science lors que nous donnons l’avis sur le retour d’un ancien président et surtout de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la république. Cette fois là, c’était le prof bokolombe et tasoki qui avaient payé le frais d’un faux fuyant.
Je sais le comprendre parceque son succès, il l’a eu de la polémique sur l’ouvrage du professeur boshab sur l’ inanination de la nation et comme on dit qu’on ne change pas l’équipe qui gagne, il pense que la polémique est le seul moyen pour lui de se faire écouter.
L’université et par conséquent les enseignants ont cinq missions, qui sont: la formation, la recherche, la diffusion de la culture et de l’information scientifique, la coopération internationale et la réussite de l’insertion professionnelle des étudiants.
Concernant la diffusion de la culture et l’information scientifique, l’université, donc l’enseignant aussi, place au coeur de cette mission la diffusion de la culture scientifique et technique en participant de son ouverture vers la ville et le monde, urbi et orbi, au transfert de technologies et valeurs de la science dans la société en la rendant concrète et réelle.
Alors j’estime que le prof mbata qui estime toujours avoir une grande maîtrise de droit constitutionnel jusqu’à devenir l’autorité compétente pour octroyer le titre de constitutionnaliste dans notre pays devait mettre ses connaissances à la disposition de la société au lieu de se distinguer par les insultes, le dénigrement et la polémique comme il aime bien le faire.
Je suis prêt à l’affronter comme enseignant de droit constitutionnel devant un jury neutre composé de constitutionnaliste congolais, il choisira trois et je ferais de même.
Ce jury pourra d’abord nous écouter lors d’un débat et après écoutera nos étudiants, lui conduira son équipe d’étudiants de je ne sais quelle université, et moi je conduirai l’équipe de mes étudiants de l’université chrétienne cardinal malula.
Après ce duel à deux tours, le jury pourra nous dire qui maitrise le droit constitutionnel et qui sait bien le transmettre.
Je suis prêt et je pense que la balle se trouve maintenant dans son camps.
Moïse Dix