Kasaï central : la RN1 menacée de coupure en deux par une érosion dans la ville de Kananga

Kasaï central : la RN1 menacée de coupure en deux par une érosion dans la ville de Kananga

18 avril 2020 0 Par Grandjournalcd.net

La route nationale numéro 1 est menacée de coupure en deux par une tête d’érosion en grande progression dans la ville de Kananga au Kasaï central.

Cette route d’intérêt national est sans doute au point de disparaitre si les autorités n’y prennent garde pour pouvoir stopper l’évolution de cette tête d’érosion ayant déjà englouti une partie de celle-ci.

Ce drame est au niveau de la descente vers le village Tubuluku dans le quartier Mpemba incorporé de la ville de Kananga à peu près 5 Km du chef-lieu de la province, à gauche après le couvent Mont Carmel de catholique, dont la tête de ce ravin débute dans une petite forêt se trouvant le long de cette RN1 juste après le village Mulombodi vers celui de Tubuluku.

Les usagers de cette route que le reporter du grandjournalcd.net a rencontré sur place, émettent de crainte de voir cette route principale être engloutie par ce ravin si les autorités compétentes n’interviennent le plus vite que possible afin de l’éradiquer, car ayant un intérêt national et très capital pour les habitants de la ville de Kananga et des autres provinces voisines, dont le Kasaï oriental et le Kasaï.

Cette RN1 facilite des échanges commerciaux pour la plupart des populations de plus ou moins trois provinces de l’espace Grand Kasaï.

Elle relie la ville de Kananga à trois territoires du Kasaï central, Demba, Dimbelenge et Dibaya; et la ville de Kananga à celle de Mbujimayi dans le Kasaï oriental et Tshikapa dans le Kasaï.

L’autre aspect très important que l’on ne voudrait pas voir cette route être coupée est qu’elle est la seule qui conduit à l’Institut supérieur de techniques médicales de Kananga (ISTM).

Voir cette route être engloutie par ce ravin constituerait toute une peine et une souffrance pour la population de la ville de Kananga qui est souvent ravitaillée en denrées alimentaires par les habitants de ces trois territoires précités exploitant ainsi cette RN1.

C’est ainsi qu’un SOS est lancé aux autorités tant nationales que provinciales de diligenter une action pour pallier et éradiquer cette catastrophe.

Ivan Honoré