La direction de l’agrément et du contrôle des établissements privés d’enseignement général (Dacepeg) que dirige Julien Samba est appelée à appliquer cette disposition.

La Dacepeg est une direction qui a été créée par le ministère de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation pour arrêter la confusion qui semblait régnée dans la création des écoles et établissements privés d’enseignement général. Rattachée au cabinet, cette direction centrale comprend deux services dont chacun a deux bureaux et un secrétariat de direction.

« La réglementation demande qu’il y ait des sessions d’agrément. Au niveau de la session d’agrément, il y a un secrétariat technique qui est mis en place pour regarder si les conditions sont acceptables. Entre temps, vous savez très bien que depuis la libéralisation du secteur de l’enseignement au Congo, depuis donc les années 90, la première session ordinaire n’a eu lieu qu’en 2018 en dehors de celle dite inaugurale de 2013. Et la seconde a eu lieu en 2019. C’est la session d’agrément qui doit décider de la création et de l’ouverture d’un établissement», a indiqué Julien Samba.

A propos de l’agrément d’un établissement scolaire privé, il y a deux étapes retenues par le législateur. La première passe par l’obtention d’un agrément provisoire et s’en suit le définitif après qu’on ait rempli les conditions requises au bout de la deuxième année.
« D’après le décret, il faut une autorisation provisoire de deux ans. On se dit que parfois l’établissement n’a pas encore rempli les conditions requises, il faut attendre que celles-ci soient améliorées en mettant à jour toutes les recommandations. Et une fois que cela est fait, on lui délivre l’agrément définitif », a-t-il précisé.
Ces dispositions sont dans un même décret pris par le président de la République et concerne également les deux autres sous secteurs de l’enseignement, technique et supérieur.
La direction de l’agrément a pour activité phare les sessions d’agrément, met également à jour les fichiers des écoles privées et les contrôle de manière permanente pour voir « si elles ont rempli toutes les conditions par rapport aux normes applicables à l’école ».

Seulement, la tâche n’est pas toujours facile. Les promoteurs des établissements privés ne respectent pas la démarche.
« Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, monsieur Anatole Collinet Makosso est venu créer une dynamique. Sous son impulsion, nous avons déjà tenu deux sessions. Ce qui ne se faisait pas auparavant. Il y a des écoles qui ont été créées de manière anarchique où parfois les conditions ne sont pas respectées. Il y a également l’évolution démographique de nos villes.», a déclaré Julien Samba.

Pour créer les écoles, il y a deux phases. La première phase consiste à se rapprocher d’abord de la direction d’agrément auprès de laquelle on obtient l’autorisation de construire après avoir déposé un premier dossier. Cette phase de création ne donne pas droit à quelqu’un d’ouvrir une école.
« Nous avons constaté que les gens construisent mal et commencent avec les enfants. Vous savez que la loi nous interdit de fermer l’école en pleine année scolaire. Nous sommes obligés d’attendre pour remettre de l’ordre », a-t-on appris.

La direction a accusé un grand retard dans la tenue des sessions d’agrément. L’idéal pour Julien samba, c’est de les tenir régulièrement afin d’assainir l’environnement scolaire.
A compter de 2020-2021, plus personne ne doit reprendre avec les mêmes erreurs. Les gens doivent apporter leurs dossiers un peu plus tôt quand il s’agit de créer des écoles et obtenir l’agrément.
Le directeur a invité les promoteurs à respecter la loi. La tenue des sessions mettra fin aux mauvaises écoles. Il a également remercie monsieur le ministre Anatole Collinet Makosso qui ne ménage aucun effort pour que l’on tienne régulièrement les sessions et qui y tient au développement du système éducatif qui passe avant tout par une éducation de qualité avec des bonnes conditions d’apprentissage. Ce, conformément à la feuille de route prescrite au gouvernement par son excellence monsieur le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.
Notons que Julien Samba a été récemment décoré par le Réseau des journalistes communicateurs congolais pour la promotion et l’émulation du citoyen (RJCPEC) que dirige Sametone Ondende. Il avait reçu le Diplôme Triomphe d’honneur et de mérite.


Achille Tchikabaka