
RDC/EPST-Sextape d’élèves : Le Ministre Fabrice Puela rassuré par son collègue Tony Mwaba, “Les élèves incriminés ne sont pas exclus du système éducatif Congolais”
8 septembre 2021Albert Fabrice Puela, Ministre congolais des droits humains s’est entretenu ce mercredi 8 Septembre avec son collègue de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), le professeur Tony Mwaba Kazadi, autour de la situation des élèves du Collège Saint Georges dans la commune de Kintambo à Kinshasa, filmés en pleins ébats sexuels.

À l’issu de ces échanges, Albert Fabrice Puela qui condamne ces actes immoraux commis par ces élèves dit avoir reçu les assurances du ministre de l’EPST sur la non-exclusion de ces apprenants du système éducatif.
« Quoiqu’on puisse dire l’éducation de nos enfants n’a pas de prix. Nous devons tout faire pour que nos enfants, avenir de la République, de l’Afrique et du monde, soient très bien éduqués. En tant que parents, nous condamnons avec la dernière énergie les actes commis par nos enfants” , a dit Albert Fabrice Puela avant de préciser, « En tant que ministre des droits humains, nous avons constaté qu’on est allé au-delà, en bannissant pratiquement ces enfants du système scolaire national. Nous sommes venus auprès du ministre de l’EPST qui nous a rassurés. (…) L’opinion doit être rassurée, nous devons être calmes car les élèves ont été exclus de l’école mais pas du système éducatif”.
Le ministre des droits humains a en outre déploré que les identités de ces élèves soient livrés en public, avant de souligner que, et les autorités, et les parents, et les acteurs sociaux se doivent de prendre en charge ces enfants, question de les recadrer.
« Nous avons ratifié les actes internationaux qui protègent les droits des enfants. Dans tous ces actes, comme dans la constitution, il est toujours mis en avant l’intérêt de l’enfant« , a-t-il ajouté.
Il a été également signalé lors de cet entretien que la sanction sur l’exclusion du système éducatif n’a pas été officiellement annoncée par le ministre de l’EPST qui est en droit et a le pouvoir de prendre une telle décision et pas un établissement scolaire, tel qu’annoncé dans la communication du conseil de disciplinaire du Collègue Saint Georges.
La Rédaction