
RDC/Kananga : les associations de jeunes volontaires de la commune de Nganza s’engagent dans l’exécution de travaux d’assainissement et de lutte antiérosive
2 juin 2020Depuis un temps, les jeunes de la ville de Kananga exécutent des travaux des cantonnage manuel, d’assainissement de leurs avenues et de lutte antiérosive dans leurs milieux respectifs.

C’est le cas de la commune de Nganza précisément dans le quartier Nsele où environ une dizaine d’associations des jeunes volontaires réunies au sein de l’association des ressortissants de Nganza (ASSORENGA), exécutent depuis un mois les travaux de cantonnage manuel consistant au remblaiement des avenues et routes de cette contrée afin de les rendre accessibles par les habitants, propres pour éviter des éventuels accidents de circulation dus à l’impraticabilité de ces dernières.
Sylvain Bakajika chef du quartier Nsele, a indiqué au grandjournalcd.net que plus de 200 jeunes sortis du phénomène Kamwina Nsapu se sont engagés pour la reconstruction et la refondation de leurs milieux afin d’accompagner le chef de l’État dans sa vision de l’auto prise en charge.
Plus d’une centaine d’avenues du quartier Nsele sont déjà aménagées par ces jeunes gens depuis le début de ces opérations d’assainissement.
S’agissant de la lutte antiérosive, ces jeunes volontaires ont réussi à stopper net la progression d’une érosion qui avait déjà englouti plusieurs parcelles des paisibles citoyens du coin et coupé en deux la route qui reliait les deux communes de Nganza et de Kananga, par les Quartiers Nsele et Kamayi.
A ce jour ce ravin a été stoppé et éradiqué jusqu’au point où ces volontaires y créé une grande route pour faciliter les habitants de se deux communes de se déplacer d’un coin à un autre sans difficulté.
Par ailleurs ces jeunes volontaires éprouvent d’énormes difficultés dans la réalisation de ces différents travaux d’assainissement de leurs milieux par manque des outils appropriés de travail comme les bêches, les houes, les machettes, et bien d’autres.
A cela s’ajoute aussi le manque de motivation par l’autorité locale de ces jeunes.
C’est ainsi qu’ils lancent un SOS à l’autorité publique, censée réaliser ces dits travaux car rentrant dans son plein pouvoir, de leur venir en aide avec les outils de travail afin d’encourager cette bonne initiative.
Ivan Honoré Mudiangombe