
L’antikabilisme primaire ou le combat qu’on perd toujours (Tribune de Daniel Makila)
6 mai 2020En cette ère d’alternance marquant les avancées majeures de notre expérience démocratique, il est inimaginable qu’un apprenti politicien recoure en solo, toute honte bue, à des villes méthodes de lutte ayant tiré le pays vers le bas.
L’antikabilisme primaire a bien eu ces grands promoteurs et ses défenseurs par le passé. Mais aussi, un certain succès à son apogée en 2006. Ces centaines de compatriotes qui se sont autoproclamés combattants pour justifier leur exil économique dans certains pays occidentaux n’avaient que la haine contre la personne de Joseph Kabila et sa famille biologique comme idéologie politique. Un des candidats malheureux aux dernières élections présidentielles ne doit sa notoriété qu’à l’antikabilisme pur et dur. Aujourd’hui, cette expression de la haine primaire ressemble à un village abandonné depuis plus de dix ans. Dans nos coutumes ancestrales, il n’a y qu’un sorcier caractérisé comme tel pour revenir y habiter en isolément.
Pendant que Joseph Kabila a œuvré avec courage et détermination à l’effet de hisser notre pays parmi les nations réellement en quête de vraie démocratie, le congolais lambda vivant loin des manœuvres polititiciennes s’interroge. A quoi ont finalement servi toutes ces invectives, ces insinuations calomnieuses, ces imputations malveillantes, ces injures gratuites à l’endroit de cet homme exceptionnel qui vient d’administrer une leçon magistrale de tolérance politique le 24 Janvier 2019 ???? A l’observation avec le recul, la première constance à relever est que face à cette hostilité à visage inhumain, Joseph Kabila en personne a toujours réagi par un silence digne d’une eau dormante. Aucun politique congolais n’a encore réussi cet exploit d’encaisser stoïquement quinze ans durant des insultes publiques de tout genre mettant à dure épreuve son amour propre, et se comporter comme si rien d’aussi gravissime n’avait jamais eu lieu. La non-violence a bien trouvé un disciple en RDC.
Cette leçon de devoir pour la nation, la patrie et son peuple en vaut toute une philosophie politique. Le président Joseph Kabila n’avait-il pas fait comprendre par l’exemplarité de son attitude que le porteur des précieux objets fragiles ne peut être un va-t’en guerre. Observez bien l’Afrique, là où les guerres civiles ont fait rage. Le Tchad, la Somalie, le Soudan, L’Angola, la Sierra Leone, le Liberia et dans une certaine mesure, le Congo Brazzaville, pour ne prendre que ces exemple. A l’origine des causes endogènes, on trouve invariablement l’éternelle question d’incompatibilité d’humeurs sur fond de lutte pour le leadership politique exploitant de manière machiavélique des frustrations à caractère tribalo-régionaliste. Joseph Kabila avait tout compris dès le début. Le Congo comptait avant tout au-delà de sa modeste personne déterminée à répondre à l’appel du destin. Autrement, le 1+4 n’aurait jamais existé dans notre histoire récente, et qui sait si le 24 Janvier 2019 que nous avons vécu en live ne serait-il pas toujours qu’un rêve !!!
La réponse qui résonne à l’intelligence de ceux qui se donnent encore la peine d’écouter le discours d’antikabilisme primaire est la même. Joseph KABILA, c’est l’homme politique congolais ayant à son actif le parachèvement un certain 24 Janvier 2019 de l’œuvre de démocratisation de la RDC démarrée le 24 Avril 1990. Aujourd’hui, tout antikabila primaire se place inexorablement en déphasage de son temps et de la réalité. La maman maraichère de la banlieue, le cordonnier du coin de la rue, l’ouvrier des usines à Limeté, bref, le congolais ne trouverait aucun intérêt à insulter ce digne fils du pays qui a fait couler les larmes de joie et d’espoir aux congolais un certain 24 Janvier 2019.
Daniel MAKILA K. Cadre du PPRD
je me posais des questions jusqu’à ce que j’ai lu ton appartenance j’ai trouvé ma réponse…. bon… libre à toi
Le plus important est à rechercher dans la pertinence des questions que tu te posais. Daniel MAKILA