
Liberté de la presse: le journaliste Jeff kaleb Hobiang paie-t-il le prix de son professionnalisme ?
8 avril 2020Ntumba Mpanupakole Jonh, ministre de la formation professionnelle art et métier est opposé au journaliste d’investigation Joseph Kazadi Mamba connu sous le pseudonyme de Jeff kaleb Hobiang. Au coeur de grabuge, des révélations pertinentes en rapport avec les fonds décaissés pour le programme Présidentiel des 100 jours au Kasaï-central.
Non, le journaliste n’a pas fait que parler. Il a cité ses sources, des noms des personnes qui lui ont livré ces informations. Le ministre, qui assumait les fonctions de coordinateur du programme des 100 jours du chef de l’État au Kasaicentral avait détourné un montant de 32 millions de dollars destinées à la province du milieu du pays. C’est entre autres le gouverneur de province, Martin Kabuya qui a cité ce montant et ce nom au journaliste d’investigation, rédacteur en chef du médias en ligne 7sur7.cd
Curieusement, c’est le journaliste qui en paie les frais. Ce média cité ci-haut qui appartiendrait à un autre de l’UNC ( parti de Jonh Ntumba) a décidé de suspendre son brillant rédacteur en chef pour satisfaire l’ego du ministre Jonh Ntumba, évidemment pas content des révélations du journaliste Jeff kaleb. Ce dernier assure pourtant avoir à maintes reprises chercher à avoir la réaction du ministre à propos des informations en sa possession, mais en vain. Le ministre l’a finalement renvoyé auprès de son attaché de presse et ce dernier l’a fait marcher. C’est alors que le journaliste a publié son papier sur votre médias en ligne GrandJournalCd.Net et cette information sera relayée par d’autres médias.

Le pire dans cette chronique, c’est quand le journaliste poste une brève vidéo de 5 minutes pour donner sa version des faits et par la même occasion informer au ministre qu’il est , lui,prêt à l’affronter en justice au cas où le ministre contesterait ces révélations, c’est sa suspension qui est prononcée par le directeur général de 7sur7.cd.
Si le ministre ne se reproche de rien, pourquoi ne recourt-il pas à la justice pour obtenir réparation au lieu de choisir des moyens occultes et profiter de son influence sur la direction du média où travaille ce journaliste pour nuire à sa carrière ? On était dans un État de droit aux dernières nouvelles, que l’on nous informe si les choses ont changé entre-temps.
Moïse Dix