
Tshikapa: Les commerçants œuvrant dans le marché de Dibumba 2 dénoncent les conditions de leur délocalisation
21 mars 2020Les commerçants œuvrant dans le marché de Dibumba 2 dénoncent les conditions de leur délocalisation et demandent au ministre provincial de l’intérieur et sécurité de prendre les choses en mains .
Le ministre provincial de l’intérieur et sécurité KAWINO NDONGO Deller a reçu ce jeudi 19 mars dans son cabinet de travail une délégation composée de plus de 15 commerçants venus lui soumettre leurs doléances en rapport avec la situation de leur délocalisation en vue de la construction d’un marché moderne.
Au menu de leurs échanges ces commerçants demandent un délai considérable avant de les faire quitter le lieu et une somme d’argent en guise de remboursement, car selon eux ils ont beaucoup dépensé pour construire les dépôts et maisons de commerce.
Au sortir de cet entretient l’un des commerçants, le chef de file de la délégation Saint-Etienne demande aux autorités de les remettre dans leurs droits et de bien penser aux dépenses qu’ils ont engagé.
« Nous sommes venus voir le ministre concernant nos maisons que nous avions construit. A notre grande surprise nous avons vu madame le bourgmestre de la commune de Dibumba 1 venir nous demander de fermer nos magasins et nos dépôts soi-disant on veut détruire tout ça , c’est pourquoi nous sommes venus voir le ministre pour enquérir en vrai la situation(…) Qu’il nous remette dans nos droits, qu’il nous donne ce qui nous revient parce que ces magasins là, ces dépôts là, nous les avons construit nous même , dans le temps un sac de ciment coutait 5O dollars donc pour construire une maison en dur c’est un peu difficile non. Si l’état veut récupérer ses espaces, nous on en disconvient pas mais qu’il nous remette ce qui nous revient.”
Pour sa part le ministre KAWINO NDONGO Deller les a appelés au calme avant de les expliquer l’importance d’un marché moderne.
La Banque Africaine de développement (BAD) prévoit de construire un marché moderne sur cet espace, c’est ainsi qu’un délai de 48 heures était donné à tous le commerçants y œuvrant de quitter le lieu.
Jonathan Bukasa Muamba