
GOMA: Entrée massive des Burundais dans la ville de Goma, la population s’inquiète
14 mars 2020Au total, 1491personnes dont 1387 sujets burundais et 4 congolais associés burundais ont été repérés dans le quartier kyeshero dans la cour de CCLK Commune de Goma ce vendredi 13/3/2020 aux heures vespérales.

Des milliers de burundais au CCLK de Goma
Selon les sources locales de la société civile qui nous ont livré cette information, l’entrée Massive de ces personnes en majorité de nationalité burundaise sur le sol congolais et plus particulièrement dans le quartier kyeshero, inquiéte les populations locales. Les éléments de la police nationale congolaise sous-Ciat kyeshero sont déjà sur place pour offrir une sécurité à ces burundais en attendant l’arrivée des autorités compétentes.
Des sources sécuritaires signalent que la plupart des ces sujets burundais, sont des femmes et des enfants bien qu’il ait présence des hommes.
Les organisations locales de défense de droits de l’homme, appellent à la vigilance et à l’implication des deux gouvernements ( congolais et burundais) pour trouver solution à cette problématique.
Interrogé, un de ces sujets burundais dit fuir leur pays suite à leur croyance divergeant avec le catholicisme.
La population de kyeshero quant à elle les encerclent pour qu’ils ne puissent pas se disséminer dans la ville.
” Cette situation est inquiétante, la population et les services de sécurité doivent être vigilants. Surtout ,nous appelons les autorités compétentes à trouver solution à ce problème dans l’urgence. Les deux gouvernements doivent se mettre à table pour discuter de cette question” estime cet acteur de la société civile interviewé sur place.
“Mais aussi, tous les sujets burundais,qui d’une manière ou d’une autre se sentent réfugiés doivent être indentifiés”, a renchérit un acteur de la sociétè civile qui a requis l’anonymat.
Rappelons qu’un de députés, l’honorable Kakule SAASITA avait alerté au mois de janvier 2020, en ces termes :
” Nord-kivu en proie.
- L’an 2018-2019 un groupe des MASAYI (Kenya ou tanzaniens) est visible en ville de GOMA, généralement en vente des petits produits de tannerie et logent des hôtels de luxe dans la ville au point que des analystes informés les prennent comme espillons ou des gents au service d’intelligence secret.leur nombre varie entre 30 et 50, généralement des hommes.
- L’an 2019, un groupe en majorité femmes et enfants et quelques hommes entrent en ville de GOMA généralement par le port Bisengimana (lac kivu) et s’installent en territoire de nyiragongo précisément aux lieux dits buhene, bugamba, turunga, Tanzanie,…. A leur arrivée ils s’identifient comme réfugiées burundais ; d’une part qui fuient le Burundi à la suite d’une prophetie selon laquelle lors des élections présidentielles à venir, il y aura la guerre et que par crainte des représailles il faut déjà prévenir en prenant place en rdc, et d’autre part qu’ils viendraient de la Tanzanie où le gouvernement de magufuli les refoule leur demandant de rentrer chez eux au Burundi.
S’il faut considérer la première version, il s’agit, selon eux d’une secte religieuse qui doit s’installer en rdc. Dans la deuxième version, il faut dire que ce n’est pas la première fois que des réfugiés viennent de la Tanzanie et s’installer en rdc. En effet, en 2013, juste après le passage du M23 à goma, des réfugiées, on ne sait de quel pays, seraient venus de la Tanzanie pour s’installer en territoire de Rutshuru pendant que la guerre y était encore chaude. Ils entrent en petit nombre mais ils sont maintenant environ 500 personnes. - En 2014, lorsque les tueries commencent à MBAU (beni), des mouvements suspects des populations s’observent du grand sud vers le grand nord de la province du Nord kivu pour occuper généralement les terres abandonnées par ceux qui fuient les tueries.
les informations à notre possession révèlent que dans le territoire de masisi et beni des structures à caractère philantropiques seraient à la recherche des terres sur lesquelles seront accueillis des réfugiés congolais installés en milliers sur les sols rwandais et ugandais. Il y a lieu de se demander quand ces congolais sont devenus réfugiés et s’il en aurait un, pourquoi lui chercher une terre spéciale alors qu’il rentre chez lui où il est sensé avoir une famille, élargie Soit-elle, dans laquelle il doit être reçu dans la joie.
S’il faut revenir sur la situation des réfugiés burundais dans le territoire de nyiragongo et les tueries à beni, il s’observe un constat plus ou moins commun: l’occupation des terres abandonnées à la suite des tueries (insécurité) par des personnes immigrés.
A beni, le cardinal fridolin ambongo à insinué le fait que les terres abandonnées par les autochtones sont occupées progressivement par des immigrés rwandais et ugandais. Ce qui se traduit par le plan de balkanisation.
A nyiragongo, à partir des dequerpissements judiciaries qui y seraient effectués en 2018 et n’avaient pas été effectifs à la suite de la résistance des habitants ces derniers ont subi une menace sérieuse. Lorsque ce plan de déplacement des habitants par deguerpissement à échoué, c’est alors que la population y a été soumise à des tueries sans précédent jusque fin 2019. A cette occasion, certains habitants ont décidé d’abandonner leurs cases et curieusement ces présumés réfugiés burundais surgissent en Goma pendant que plus de 100 ménages ont quitté leur logis pour rentrer à rutshuru, a masisi, a kanyabayonga, …. Bien plus, ces présumés réfugiés cyblent ces quartiers periferiques de la ville, constitués du territoire de nyiragongo pour s’y installer. On se demande comment cette coïncidence.
Ceux des propriétaires qui ne veulent pas donner en location leur cases sont surpris de constater que ces présumés réfugiés forcent les portes et s’y installent en 8 ou 15 personnes selon que la maison est petite ou grande.
constat.
-ces présumés réfugiés ne sont pas décombres par les services attitré.
- ces présumés réfugiés arrivent à goma par bateau mais sans pièces attestant de leur état de réfugiés. de Fizi, Uvira jusqu’à Goma via Bukavu, il n’y a rien de service qui les escorte ou qui les identifie comme tel. Ce qui est suspect.
- une secte religieuse qui vient s’implanter sur le sol congolais sans régularisation ni conformité à la loi sur le culte en rdc alors que le gouvernement sait bien qu’en ville de butembo pareille secte s’est un jour transformé en groupe armé pour déstabiliser la ville au point que certains analystes avisés avaient concluent que l’autorité urbaine savait ce qui se préparait.
- certains de ces prétendus réfugiés seraient entrain de se déplacer vers beni via bunagana-uganda.
Jean Claude Kalere depuis CCLK dans la ville de Goma