
Mise au point: Ce qui s’est passé ce mardi 03 mars 2020 entre moi et Thierry Ikamba,conseiller en charges de dépenses publiques au ministère du budget (Jeff Kaleb)
3 mars 2020Depuis une semaine, j’ai reçu les informations selon lesquelles, Thierry Ikamba exigerait 40% de rétro-commissions avant de traiter et faire passer un dossier. Professionnalisme oblige, j’ai cherché le numéro téléphonique du concerné que j’ai appelé à deux reprises sans succès le lundi 02 mars dans la soirée dans le but d’avoir sa réaction concernant les accusations à son égard.
Ne l’ayant pas eu au téléphone, j’ai dû passer par le canal d’un autre membre du cabinet qui a pu me conduire au bureau de T. Ikamba.
Arrivé, je me suis présenté : Bonjour Monsieur! je suis Jeff Kaleb, journaliste de 7sur7.cd. J’ai des informations selon lesquelles, vous exigeriez 40% de rétro-commissions avant de traiter un dossier. Certaines personnes vous accusent de bloquer leurs dossiers parce qu’elles ont refusé de répondre à votre exigence. C’est pourquoi je suis venu vous voir pour avoir votre réaction concernant ces accusations.
T. Ikamba : Qui vous a donné ces informations ?
Moi : Le journaliste ne brûle pas ses sources, je ne peux pas vous citer les noms. ça ne se passe pas comme ça.
T. Ikamba : OK, je ne donnerai ma version que si vous me citez les noms de ceux qui vous ont donné ces informations. Partez et publiez, si vous publiez moi et vous nous allons nous retrouver en justice pour que vous puissiez me citer vos sources.
Moi : Merci, je vais publier et je vous enverrai le lien.
Après ma réponse, j’ai remercié le confrère Michel Isako qui m’avait conduit chez Thierry Ikamba, et j’ai quitté le bureau.
Arrivé devant l’ascenseur, j’ai vu un agent de sécurité venir vers moi pour me demander de retourner devant le bureau de Ikamba. Ne comprenant rien de ce qui se passait, je suis rentré sans savoir que mon interlocuteur avait donné l’ordre pour que je sois arrêté et conduit devant la police. Après avoir appris cela, j’étais dans tous mes états. Ahuri, abasourdi et sidéré, j’ai demandé à l’agent devant moi de me laisser partir, puis s’en est suivi une bousculade, j’ai été brutalisé.
Alertés, certains confrères journalistes affectés au ministère ci-haut mentionné, ont accouru et sont venus pour demander aux gardes de ne pas exécuter un ordre mal donné et de me laisser partir.
Il a fallu l’intervention d’autres personnes pour calmer la situation.
Donc, contrairement à ce que le monsieur raconte pour essayer de dissimuler ses mauvais actes, la situation est là.
Jeff Kaleb Hobiang