
Kasaï Central : Le gouvernement provincial veut voir clair dans l’exécution des travaux de 100 jours du chef de l’État
16 février 2020La question de l’effectivité des travaux d’urgence de 100 jours au Kasaï Central reste brûlante sur toutes les lèvres du peuple kasaien, qui crie à la trahison de certains fils et filles du coin, qui auraient détourné les frais alloués à ces travaux, le gouvernement provincial du Kasaï Central suspecterait une surfacturation des travaux.
Plusieurs responsables du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), dont son directeur provincial au Kasaï Central ont été interpellés samedi 8 février 2020 par le parquet général près la cour d’appel de Kananga saisi par l’exécutif provincial.
Des indiscrétions dans les milieux de la justice renseignent que l’interpellation des responsables provinciaux du FPI était en rapport avec l’exécution des travaux de 100 jours du programme d’urgence du chef de l’État. Le gouvernement provincial du Kasaï Central qui tient à voir clair dans l’exécution de ces travaux a mis en contribution la justice. Après leur audition, les responsables du FPI ont été relaxés.
L’intérêt du gouvernement provincial a été suscité par l’arrivée au chef-lieu du Kasaï Central d’une mission du FPI depuis Kinshasa. Cette mission constituée de quatre personnes dont Vake Kombi Michèle Florence, Pulusi Amang Mado, Mbhudi wa Wetshokonda Daniel et Kyungu Shimbi Roger respectivement analyste des projets, experte en gestion des projets, consultant et analyste-superviseur des projets avait pour objet comme indiquent leurs ordres de mission du 22 et 24 janvier dernier, la réception provisoire des forages d’eau exécutés dans le cadre de 100 jours du président de la république.
Sur les 250 forages d’eau prévus à Kananga, seuls 45 ont été exécutés et 11 de 15 prévus dans le territoire de Demba l’ont aussi été.
Dans un rapport du 7 décembre 2019, le laboratoire de l’office congolais de contrôle (OCC), déclare l’eau de ces forages non conforme : « C’est une eau contenant des germes suspects et pathogènes. Elle nécessite obligatoirement une désinfection, une filtration et un réajustement de son PH », écrit l’OCC.
Le gouvernement provincial tient à des enquêtes sérieuses pouvant déboucher sur des sanctions exemplaires de ceux qui se seraient compromis dans l’exécution des travaux des 100 jours.
La rédaction